les 100 km de Millau

le 28 septembre 2013 à 10:00

Mon premier Millau.millau01a3

L’histoire commence dans le doute. Après un début d’été en pleine forme, je profite du mois de juillet pour ajouter de la densité et du volume. 450 km uniquement pour la course. Mais voilà ceci combiné à de fortes chaleurs, une récupération insuffisante et une hydratation moyenne, le couperet tombe : un tendon en vrac et les ischio-jambiers gauches explosés de contractures. Résultat, 4 semaines sans entraînement et le moral en berne avec une première décision début septembre : pas de Millau cette année.

Acte II

Les entraînements en côte dans les monts d’Ardèche, sonnent le retour des sensations. Plus de place au doute. Adieu l’objectif des 10 heures mais y aller et finir avec le sourire. La voie de la foulée. Me voici donc ce samedi 28 septembre à 9h30 au parc de la Victoire à Millau parmi les 1574 partants des 100 km et les 300 du marathon. Kauq est dans la foule des supporters, plus inquiète que moi. Je suis dans ma bulle. L’objectif est de faire le marathon tranquille et de profiter de la seconde boucle. Je n’ai été reconnaître ni la montée du viaduc, ni celle de Tiergues, il sera toujours temps de s’inquiéter. Mais revenons au « faux » départ celui du parc de la Victoire, celui où nous défilons tous, tels des gladiateurs, sans les suiveurs. Pendant 30’ jusqu’au départ effectif, la ville est dehors, sur les trottoirs, aux fenêtres et nous encourage. C’est bien la course de la région, celle où chacun respecte et encourage les coureurs, les marcheurs ou les suiveurs. Même coincé dans ma bulle, je profite de ce moment si particulier.

10:00, le départ, enfin

Il faut se frayer un chemin, éviter les foulées de l’autre. Sans doute 1500 mètres sans rythme et pas très rapides. Malgré ce rythme de sénateur, ma FC est au plafond 160 alors que je devrais être au pire à 140. impossible de descendre. La bonne nouvelle est que, quel que soit mon rythme ma FC semble calée entre 158 et 160! Les premiers km sont une jolie promenade, le profil du parcours donne l’indication d’un profil plutôt montant, rien n’y paraît.

km7, l’embouteillage, la sensation de se retrouver en plein milieu d’un départ en vacances, les suiveurs en vélo intègrent la course. Appels, grands moulinets avec les bras ou mines inquiètes de ne pas trouver son coureur. Une vraie kermesse. Note aux organisateurs, ne changez rien, quel bonheur de voir ce convoi bigarré se mettre en place. OK, il faut un peu zigzaguer, se faire une place mais c’est ludique, distrayant. Petit détail, je ne suis pas concerné, ma suiveuse n’étant pas prête à croquer les 100 km, je suis donc autonome (ou presque).

J’en profite pour vous faire le tour de mon arsenal :

  • 10 gels GU (chocolat, café, vanille, framboise);
  • 10 recharges de poudre afin de me fabriquer 10x 500 ml de boisson isotonique

Pour le reste le sac est chargé avec 2 baladeurs (mais la même playlist), un protège pluie, une frontale, une paire de chaussette, un téléphone et 1 litre de boisson isotonique.
Le plan est de faire le plein par 500 ml d’eau tous les 2 ravitaillements (soit en moyenne, tous les 10 km) et de voir ce que je vais pouvoir trouver à grignoter.

L’objectif est 3 gorgées toutes les 5’ pour arriver à 500 ml à l’heure.

Fin de l’intermède

Pendant ce temps tout s’installe et les couples prennent leurs repères. Je vais bien, ma FC est stable (toujours vers 154) et je me retiens de ne pas relancer, mes tendons, cuisses et autres genoux vont bien. je dois rester patient, j’ai prévu le passage au marathon autour de 4h15. Donc en comptant les ravitaillements, je me base sur 5’50 au km, calmement. Les successions de faux plats montants et descendants sont agréables. Il me suffit de patienter jusqu’au passage à La Cresse au km 30 qui marquera la douce descente vers Millau.

Premier ravitaillement, je rempli ma poche d’environs 500 ml (« elle fait bien un litre ta bouteille, OK stop! Non encore un peu ») et je détruis ma première boule de cellophane afin de préparer ma bouillie. (« aller, mets-moi encore un peu d’eau! Ah tiens tu t’es préparé ta mixture », etc.)
Tout continue, je joue au Yo-yo avec plusieurs compagnons de promenade, je monte un peu plus vite qu’eux et ils me montrent leurs semelles sur la descente suivante. Distrayant.

Et je bois, je bois…

Le peloton passe en mode hilare lorsqu’au passage devant un radar pédagogique, il se met en marche et alterne en 10 et 11 km/h. Ouf, il reste vert. On continue…

km 20 et des poussières, second arrêt ravitaillement, un coup de vent balaie une partie de ma boule de poudre. Je me couvre de perles roses. Sourires. J’arrive à en sauver la majeure partie. Il va falloir améliorer la rupture de cellophane…

km 25, quelque 100 bornards marchent. Leur journée va être longue…

Je bois toujours autant même si j’ai l’impression que mon estomac sature.

Le coup de mou

Arrive La Cresse et sa jolie petite cote, a priori rien de plus que celle de Peyreleau ou des Prades. a priori, mais pour moi c’est le début d’un gros passage à vide. Ma FC reste correcte mais j’ai la sensation de ne plus avancer. Tout est là mais non! Pas de panique, surtout pas de panique, les coups de pas bien – surtout là où ils ne sont pas attendus – font partis du jeu. Je me concentre et cherche à me caler sur un rythme un peu moins rapide mais où j’essaye de retrouver des sensations. Mais rien n’y fait. Les cuisses commencent à tirer et ce qui aurait dû être une descente au calme en pente douce vers Millau afin de préparer la montée au viaduc devient un chemin de croix. Le doute s’installe avec les premiers reproches :

  • quelle idée, se faire un Millau sans être complètement prêt?
  • bien vu la boisson isotonique!
  • OK un marathon ça suffit, ça au moins, c’est facile…

Et puis viennent les pensées positives, tous ceux qui m’encouragent ou supportent ma vie d’ultra, Kauq qui sera au passage au marathon et qui me supporte (à tous les sens du terme) tous les jours. Mille mercis pour votre présence.

Le purgatoire continue et je rempli ma besace à Millau-Plage. Pas d’arrêt au stand à Millau mais j’ai l’impression qu’à ce rythme Millau ne fera pas 100 km pour moi cette année…

Fin de la première boucle

Passage par l’arrivée du marathon en 4h27’01 (552e).

Un bon quart d’heure de retard, de mauvaises sensations, pas de Kauq à l’horizon. OK, elle doit être coincée chez le coiffeur; en fait c’est moi qui ne l’ai pas vu, coincé sur mon chemin de croix.

Marcher, continuer, marcher? Continuer! La sortie de Millau descend et les encouragements motivent. Dans le pire des cas, je continue à pied au km 50, un Millau en 15 heures pourquoi pas…

C’est parti pour la seconde boucle, je rationalise, il ne s’agit que de 2 fois 29 km 2 petites promenades. Les cuisses se tendent mais pas de crampes, des plaintes sourdes et insistantes. On continue…

Je modère ma prise de boisson isotonique, trop est l’ennemi du bien.

ça tient, pas mieux mais pas pire. Arrive Raujolles, le début de 2 km à 8 % (dixit les panneaux de la DDE) qui nous amènent au pied des pylônes du viaduc (impressionnant). Là mes jambes disent STOP! marche dynamique (env. 9’30 au km) mais pas de course. Il restera encore 50 km de course et la majorité du D+. Il faut savoir raison gardée. Ma stratégie de course reste mon meilleur allié (juste après mon indestructible envie d’aller au bout). Malgré tout je relance un peu dans la montée histoire de me dégourdir les cuisses.

km 50. Courage!

Pour la petite histoire, même certains suiveurs en vélo semblent montrer certains signes de difficulté. Sauf, sans doute, celui qui m’a passé en courant à côté de son vélo et de son coureur! Impressionnant.

Descente vers Saint-Georges. Pas pire mais l’inquiétude est de mise. Je décide de profiter de tous les ravitaillements. Peu importe la perte de temps, il me faut alimenter mes muscles. Rien ne sert d’essayer de faire avancer la machine si elle est à sec. Mais je garde le remplissage de la besace de 500 ml tous les 10 km à chaque ravitaillement cela sera 1 verre de cola et 1 verre d’eau gazeuse. Plus rien à manger de solide (rien ne passe), les gels devront être suffisants.

Une douleur pointue au niveau du gros orteil du pied gauche attire mon attention. Ah ces plis de chaussettes! J’arrive –avec douleur – à ôter ma chaussure mais l’expérience m’a appris que dans ce contexte essayer de changer de chaussette va être source de douleurs infructueuses, de perte de temps record. je remets tout en ordre et refais mes lacets, cela devrait suffire. En fait je fais faire les 45 km restants avec une très belle ampoule. Heureusement, elle n’a pas éclaté.

Aller hop, montée en douceur vers Saint-Rome avant d’attaquer la montée Tiergues. 1 ravitaillement après l’autre. Il faut à tout prix que j’oublie les 45 km qui restent et que je me focalise sur le ravitaillement suivant. Simple.

Arrivée à Saint-Rome, montée vers Tiergues en marchant en majorité. C’est là qu’arrive ma réelle conscience du Yo-yo avec les coureurs ayant un suiveur. Ils ne s’arrêtent pas aux ravitaillements et ils me prennent entre 3 et 7’ (entre 500 et plus de 1000 m) à chaque arrêt. Cela me paraît presque une injustice mais cela fait partie du jeu. Voilà une motivation supplémentaire. Ne rien lâcher malgré ce handicap.

La montée vers Tiergues. Ooops, j’avance mais beaucoup vont beaucoup plus vite que moi (quasiment tout le monde marche et les vélos font ce qu’ils peuvent). Je suis surtout impressionné par le dossard 1056 qui nous propose une marche dynamique d’une efficacité incroyable (Madame, mes respects).

Cette montée est l’occasion de croiser le premier de la course. je l’encourage fortement et nous échangeons un salut. Même cas de figure avec la première féminine lors de la descente vers Saint-Afrique. Comment peut-on avoir un sourire aussi rayonnant en pleine montée retour de Saint-Afrique – de nouveau gros respect! C’est là une des beautés des trails et des ultras. élite ou poireaux, nous sommes ensembles afin de profiter et partager. Des perfs différentes mais une même course et un même état d’esprit.

Bref, revenons à ma promenade. c’est là que je reconnais des coureurs qui reviennent en marchant. Je les ai remarqués lors de la première boucle où le Yo-yo avec certains coureurs équipés de suiveurs (la vaste majorité en fait) a commencé à se mettre en place.
Là, je me dis qu’il va falloir commencer à faire quelque chose. Je relance. Arrivé en haut de la montée en attaquant la descente vers Saint-Afrique, les douleurs aux cuisses et aux jambes (tiens j’ai découvert des muscles au niveau des chevilles…) se font plus intenses et pourtant… Les sensations reviennent. OK après le ravitaillement de Tiergues, il faut réchauffer les muscles, attendrir les barres-à-mines, relancer la machine mais les sensations sont là et la FC baisse tranquillement.

La machine à courir est de retour

Il était temps. Je décide de laisser aller la machine, la seule limite sera le risque de tétanie, il va falloir surveiller, équilibrer mais si les sensations sont là, les douleurs ne sont que littérature. Je laisse partir l’avion de chasse et j’aspire pas mal de monde. Un coup d’œil au 1056 en passant qui continue à son rythme et j’ai le droit à un très joli sourire de sa suiveuse. élection du binôme le plus remarquable, juste devant le couple qui a monté la cote du viaduc main dans la main. trop beau…

Passage devant un coureur à terre avec son suiveur tentant désespérément de lui pousser sur les jambes pour traiter les crampes. Petit mot d’encouragement au passage pour ce qui m’apparaît n’être qu’un masque de douleur…

J’avance vite, 5’30 au km avec une FC autour de 145, un rêve. La descente vers Saint-Afrique est longue, très longue et il faut faire un grand tour avant d’arriver au ravitaillement. Je passe au km 71 en 7h46. Adieu définitif aux dix heures (il faut bien plaisanter un peu…). J’apprendrai à l’arrivée que je suis passé de la 552e place au km 42 à la 486e place à Saint-Afrique. Pas trop mal…

Petite discussion avec les bénévoles du ravitaillement pour voir si je ne peux pas m’installer 5’ dans leur chambre froide afin de calmer mes muscles perclus de douleurs. Sans succès. Je repars en courant vers la montée retour vers Tiergues (la plus longue). Je décide de faire la montée en fractionné et de bien profiter du ravitaillement suivant. Là s’engage un véritable ballet (merci à tous les participants). le principe est simple : 2 ou 3 montent en courant puis se mettent à marcher – dans mon cas dès que les crampes arrivent le tout ponctué par un « et hop… » – lorsque les 2 ou 3 (voire 4) devant se font doubler, ils reprennent la course assez rapidement afin de recoller et ainsi de suite. Une véritable mécanique d’entraînement qui donne d’assez bons résultats.

Arrivée à Tiergues dans le haut de la grosse montée, ça va. La machine est en marche… Arrêt au stand pour alimenter la machina. Et j’aperçois le dossard 1056 quelques centaines de mètres devant avec sa suiveuse qui trace pour ramener le ravitaillement (et oui encore ce fameux avantage). Elle grimpe bien mais j’ai décidé de me faire plaisir dans la descente vers Saint-Georges. On fait la descente à plusieurs. 5’25 au km. Km 80 mon mollet droit me joue la grande scène du « j’arrête, marre de tes promenades », je calme la descente pendant 300 m et rééquilibre ma foulée. Hors de question de ne pas accompagner mes compagnons de descente. Je repars de plus belle et les reprends un à un sauf Vincent (il a floqué son prénom sur son T-shirt). Il va vite, impossible de le reprendre (mais ce n’est que partie remise).

Dans tous les cas, au ravitaillement de saint-Rome, je prends mon temps : je rempli ma poche de liquide, mange, enlève les lunettes, chausse la frontale et envoi un SMS à Kauq pour qu’elle sache quand m’attendre. Dernier véritable arrêt. ce n’est pas du temps perdu mais un investissement. La poursuite commence maintenant.

Aller je repars vers Saint-Georges, seul. Les autres avions ont leurs suiveurs et sont bien devant. Remise en route de la machine. De toute façon ils annoncent de la soupe chaude à Saint-Georges. La descente continue. Vroom. Calé sur la bande blanche de droite de la route, pilote automatique. Le faisceau de ma frontale est ma trajectoire.

Saint-Georges. Soupe chaude (grand merci à tous les bénévoles pour leurs encouragements, disponibilité et gentillesse), cola + eau gazeuse. et hop… Une féminine repart avant moi remontée à bloc « Allez c’est encore jouable ». Petite conversation avec un bénévole, nous sommes bien à 11 km de l’arrivée (c’est-à-dire km des bornes kilométriques + 2).

Mes repères sont bons.

Solitude de la traversée de Saint-Georges puis montée vers le viaduc.

La batterie de mon baladeur rend l’âme. Pas de panique tout être prévu, baladeur no 2, il démarre tout seul et c’est reparti. Même playlist.
Le viaduc est aussi magnifique de nuit que de jour surtout avec un reste de coucher de soleil en fond…

La montée paraît moins brutale dans ce sens. je la fais en fractionné. Tout va bien et je continue de ramasser des concurrents. C’est bon pour le moral. km 90, j’entends un cri de bonheur derrière moi : « 90!!! reste 10 km », auquel je réponds « non 9,900 », il faut tout positiver.
Arrivée au viaduc. Il reste environ 8 km. Aucune question, pied sur l’accélérateur, j’envoie dans la descente à 8 % et passe en revue pas mal de monde. 5’25 au km après plus de 92 km, sourire banane! Arrivé dans le bas de la descente, je me fais passer par un autre avion. OK, passage en formation, nous serons 2. Reste 5 km à partir de là chaque km est marqué.

Oublier tout. continuer sur le même rythme. Faux plat puis Creissels. dernière descente avant la montée de 2 km vers Millau. Et qui j’aperçois? Le dossard 1056 qui a dû passer lors de l’arrêt long à Saint-Rome. Je continue. Regard rapide en passant. Nous sommes tous au même stade de motivation. Me concernant, je ne lâcherai plus rien et il me reste à aller chercher l’autre avion et quelques-uns que j’aimerai bien ramasser (Vincent par exemple).

Arrivée à Millau, le pont Rouge. Tenir. ça craque de partout ma dernière tentative de me gratter la nuque s’est soldé par un début de crampe au bras (rire).

Rester concentré. Je ponctue la montée de « Vanos » (et pourquoi donc?!!) en accélérant. Je continue le ramassage. Le passage à niveau et tout de suite l’entrée du parc. J’arrangue le public encore nombreux afin qu’ils fassent vraiment du bruit et j’accélère. Mon mollet droit lâche et je me retrouve presque à terre en prenant le virage de l’entrée du parc. C’est bizarre cette sensation que plus rien si ce n’est l’envie te porte.

Encouragements nourris et encore une fois je remets de l’ordre dans ma foulée (le travail de septembre sur la posture donne vraiment de super résultats). C’est reparti, il reste quelques centaines de mètres et encore quelques concurrents ramassés. Sauf le dernier (a priori un représentant de la délégation marocaine), je ne peux pas lui faire cela, il a l’air totalement à la ramasse – j’apprendrai ensuite qu’il a explosé sur le dernier tiers. Je l’encourage et le pousse doucement pour qu’il reste devant moi.

Nous seront finalement crédité du même temps : 11h50min38. D’abord donné 402e. J’apparais maintenant 400e, 152 places gagnées depuis le passage au marathon; je regrette presque qu’il n’y ait pas encore 20 km!!

Que du bonheur.!!!!

OK, j’arrive perclus de douleurs et de courbatures aux cuisses (rien au ischio-jambiers, hourra!) et les mollets un peu douleurs mais finalement très lucide et frais avec une FC moyenne de 147, j’ai l’impression d’avoir entrouvert la porte des 100 miles. Reste à régler, avec un spécialiste, mes problèmes récurrents aux cuisses mais pour le reste une vraie impression de fraîcheur. Millau je vais revenir vite, plus vite!
Avant de clore ce long CR (100 km tout de même), quelques enseignements :
Ma perf sans suiveur correspondrait à un temps de 11h00 (plus de 58’ consacré aux « arrêts aux stands »). Si l’on considère le sac (3/4 kg sur le dos) et la motivation supplémentaire dans les derniers km, moins de 10 h devient très réaliste. – soit une moyenne de course un peu au-dessus de 9 km/h. À l’année prochaine pour vérifier et séparer le fantasme de la réalité.

La météo

Nuageux et env. 18 °C. 20 minutes de soleil et 3 petites averses. Parfait.

Par contre une grosse pensée pour ceux qui y ont passé la nuit, l’orage ne leur a pas fait de cadeau. Bravo!!

Le public

Partout, dans tous les villages, aux arrêts de bus sur les routes. Mille mercis pour ces encouragements et vos sourires.

Le matériel utilisé :

  • Salomon pour les vêtements (T-shirt manche courte, short à compression, casquette) et le sac ;
  • Asics, Kinsei 5 pour les chaussures ;
  • Petzl Nao pour la frontale ;
  • The NorthFace pour la protection pluie ;
  • Cébé, s’track pour les lunettes.

La playlist (plus de 4 h)

  • Génesis / genesis ;
  • Charlie Winston / Hobo ;
  • DJ Krush / Jaku ;
  • Wax Tailor / In the mood for life ;
  • Joanna Size / Rodina.

Le site de la course

2014-petit

 

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